Emploi «flexible» et «non flexible»


Quelques points de comparaison entre les sortants du chômage et l’ensemble de salariés en emploi
Globalement, la part de l’emploi précaire dans l’emploi total varie beaucoup selon les secteurs d’activité (avec un minimum à 3,7% pour les cadres et ingénieurs de l’industrie et un
maximum à 66% dans l’agriculture, tableau 1). En revanche, pour les sortants de Pôle Emploi, la précarité est largement diffusée à l’ensemble des domaines d’activité, le taux de précarité est en effet partout supérieur à 50%.
Les emplois trouvés par les anciens chômeurs sont sept fois sur dix des emplois temporaires. Ces emplois présentent des caractéristiques de flexibilité beaucoup plus importantes que ceux exercés par les autres actifs et elles sont particulièrement fréquentes
dans certains domaines d’activité tels que ’artisanat, l’hôtellerie-restauration ou la santé et prédominantes dans l’agriculture ou le spectacle. Les emplois à temps partiel contraint concernent 5% des actifs en emploi et 20 % des anciens chômeurs qui accèdent à l’emploi. Sur cet aspect de la flexibilité, les différences entre les domaines d’activité sont importantes : concernant les actifs en emploi, si le temps partiel contraint représente 17% des emplois dans le domaine des services au particuliers, il est quasiment absent dans l’informatique, les banques et assurances, les études /recherche et demeure très faible dans le bâtiment, l’électricité-électronique, la maintenance. Concernant les anciens chômeurs, il reste relativement faible dans les domaines industriels mais
s’avère très important dans la santé, les services aux particuliers et l’enseignement.

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